Immobilier : 5 erreurs de jeunes mariés à éviter

Se marier, c’est déjà une sacrée aventure. Mais acheter un bien immobilier juste après avoir dit « oui », ça peut vite devenir un vrai parcours du combattant. Pas de panique, on est là pour vous éviter les pièges classiques dans lesquels tombent bien trop souvent les jeunes couples. Préparez-vous à prendre quelques notes (ou à hocher la tête en douce).

Sommaire

Ne pas définir un budget réaliste

L’amour, c’est beau. Mais le banquier, lui, il préfère les chiffres.
Beaucoup de jeunes mariés foncent tête baissée dans la recherche de leur nid douillet sans avoir défini un budget clair et réaliste. C’est l’une des erreurs les plus fréquentes. Un peu comme craquer sur une robe de mariée dos nu dentelle somptueuse… sans vérifier si elle rentre vraiment dans l’enveloppe prévue. Résultat ? Des concessions à faire là où on ne voulait pas. Mieux vaut anticiper, équilibrer envie et réalité et garder le coup de cœur pour ce qui compte vraiment.

Pourquoi ?
Parce qu’on se projette facilement : « Regarde chéri(e), cette maison avec la piscine et la cuisine américaine ! » Oui, sauf qu’après la signature, c’est votre compte bancaire qui risque de faire un plongeon, lui aussi.

Petit conseil : avant même de visiter quoi que ce soit, faites vos calculs. Prenez en compte :

  • Les revenus du couple

  • Les charges fixes (prêt étudiant, voiture, assurances…)

  • Les projets futurs (bébé, voyage de noces version tardive, etc.)

  • Les imprévus (car il y en aura, croyez-nous)

Attention à l’enveloppe globale

N’oubliez pas que le prix d’achat n’est qu’une partie de l’équation. Notaire, frais d’agence, travaux, mobilier neuf, déménagement… tout cela s’ajoute rapidement. Mieux vaut anticiper plutôt que de pleurer devant un canapé qu’on ne peut plus s’offrir.

Vouloir absolument acheter trop vite

On sort du mariage, on flotte encore sur un petit nuage, et on veut tout : maison, chien, SUV familial… et vite, s’il vous plaît !

Mais se précipiter est souvent une mauvaise idée.
L’immobilier, c’est un peu comme le bon vin : il faut parfois laisser décanter.

Prendre le temps de comparer

Visitez plusieurs biens, dans plusieurs quartiers, discutez avec des habitants, renseignez-vous sur les projets de la mairie (personne n’aime découvrir qu’une autoroute va passer derrière son jardin). Comme pour choisir une robe de mariée ronde, il faut prendre le temps d’essayer, de comparer, de s’assurer que ça vous va parfaitement et surtout, que vous vous y sentez bien. Un bon investissement, c’est comme une bonne robe : il doit vous accompagner longtemps… sans mauvaise surprise.

Bref, ne foncez pas tête baissée sur la première annonce qui semble « parfaite ». Parfois, derrière une belle façade, se cache un gouffre financier.

Négliger la revente

Oui, aujourd’hui c’est « pour la vie ». Mais demain ?
L’avenir est incertain (sauf pour votre belle-mère qui, elle, est visiblement là pour rester).

Trop de jeunes couples achètent un bien sans penser à sa revente potentielle. Or, il suffit d’un changement de boulot, d’une mutation, ou d’un agrandissement de la famille pour devoir déménager.

Miser sur la flexibilité

Privilégiez un bien :

  • Situé dans un secteur attractif

  • Avec un bon potentiel de valorisation

  • Facilement revendable ou louable

Ainsi, même si la vie vous surprend, vous serez plus tranquilles.

Sous-estimer les travaux

« Quelques petits travaux de rafraîchissement », qu’ils disaient…
Erreur classique : minimiser l’ampleur et le coût des travaux.

Un mur à repeindre cache souvent une isolation douteuse, une installation électrique d’un autre âge ou des infiltrations sournoises. Et tout ça, ça coûte cher.

Toujours demander un avis pro

Avant de signer, faites appel à un professionnel du bâtiment. Mieux vaut investir quelques centaines d’euros dans un diagnostic sérieux que de dépenser des milliers après.

Pensez-y comme à une assurance anti-cauchemar.

Oublier l’avenir financier

Dernière erreur, et pas des moindres : penser que votre situation financière ne changera pas.
Votre prêt immobilier va durer 20 ou 25 ans : c’est long, très long.

Prévoir les aléas de la vie

Chômage, maladie, baisse de revenus, naissance… Autant de scénarios qui peuvent mettre votre budget sous pression.
Avant de signer, demandez-vous :

  • Votre mensualité reste-t-elle supportable si l’un de vous gagne un peu moins ?

  • Avez-vous une épargne de sécurité ?

  • Pouvez-vous suspendre le prêt en cas de coup dur ?

Penser au pire permet d’éviter de le vivre.


Voilà, avec tout ça, vous voilà armés pour éviter les pièges des jeunes mariés dans l’immobilier. Le mariage, c’est un projet. La maison aussi. Mais avec un peu de préparation (et beaucoup de dialogue), ces deux-là peuvent parfaitement cohabiter.

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